Les coliques
Il existe de nombreuses sortes de coliques : bouchon, torsion, occlusion, perforation, sable, gaz, stress... Il s'agit d'une maladie digestive plus ou moins grave. Il est très important de savoir reconnaître au plus vite les symptômes car si certaines coliques sont bénignes, d'autres peuvent être fatales au cheval.
Symptômes : Le cheval est faible mais agité, il tape le sol avec ses antérieurs, son ventre avec ses postérieurs, se regarde les flancs, tente de se coucher et parfois de se rouler.
Causes : En cas de coliques de bouchon, l'alimentation est généralement responsable : le cheval a mangé trop ou trop vite et un bouchon s'est formé dans le tube digestif. Le bouchon est la première étape de la colique. Si elle n'est pas prise à temps, elle se transforme en colique de torsion, où le tube digestif se tord sur lui-même. Cela engendre une occlusion, où plus rien ne passe, jusqu'à la perforation, qui est fatale à l'animal.
Les coliques de sable proviennent de corps étrangers à l'intérieur du tube digestif : sable, terre, poussière... lorsque le cheval mange à même le sol.
Si le cheval a tendance à tiquer à l'air, il sera prédisposé aux colique de gaz (de l'air dans le tube digestif).
Enfin, la colique de stress survient lorsque le cheval a subit un traumatisme moral, un travail trop intensif, un choc psychologique...
Traitement : Dans tous les cas, appelez le vétérinaire en urgence. Si vous savez piquer ou qu'une personne qui sait faire des piqûres est présente, on peut injecter au cheval une dose de calmant en intra-musculaire (généralement, on utilise la Calmagine ©). Coupez la nourriture, même si le cheval essaie de manger (avec un panier spécial à attacher à la tête du cheval) et évitez de le faire boire et de le laisser se rouler tant que vous ne savez pas de quel type de colique il s'agit. Faites marcher le cheval pour l'empêcher de se coucher. Le vétérinaire pourra utiliser une sonde gastrique via les naseaux afin de libérer le tube digestif des corps étrangers qui l'obstuent.
Prévention : Nourrissez le cheval de façon régulière, dans une mangeoire au plus près du sol pour que la déglutition se fasse sans problème (en effet, plus la mangeoire est haute plus l'angle tête-encolure est serré, et moins les aliments passent correctement). Tout changement d'alimentation doit se faire progressivement et le cheval doit être correctement vermifugé. Faites contrôlez les dents du cheval une à deux fois par an, car une mauvaise mastication peut entraîner des aliments entiers dans le tube digestifs.